Comment réussir sa reconversion dans la pâtisserie ou la cuisine ?

La pâtisserie et la cuisine sont des métiers de passion qui attirent de plus en plus de personnes en quête de reconversion professionnelle. Que ce soit par envie de changer de vie, de se lancer un nouveau défi ou de vivre de sa passion, il existe de nombreuses possibilités pour se former et exercer ces métiers gourmands.

Se renseigner sur les métiers de la pâtisserie et de la cuisine

Avant de se lancer dans une reconversion, il est important de se renseigner sur les métiers visés, leurs conditions de travail, leurs débouchés et leurs contraintes. La pâtisserie et la cuisine sont des métiers exigeants, qui demandent de la rigueur, de la créativité, du sens du relationnel et une bonne résistance physique. Il faut être prêt à se lever tôt, à travailler le week-end et les jours fériés, à respecter les normes d’hygiène et de sécurité, à gérer les stocks et les commandes, à s’adapter aux demandes des clients et aux tendances du marché.

Voici une vidéo présentant le métier de cuisinier :

La pâtisserie et la cuisine sont aussi des métiers passionnants, qui permettent d’exprimer sa personnalité, de faire plaisir aux gens, de se renouveler sans cesse et de travailler avec des produits de qualité. Il existe une grande diversité de spécialités (viennoiserie, chocolaterie, confiserie, glacerie, boulangerie, traiteur, restauration traditionnelle, gastronomique, rapide, etc.) et de lieux d’exercice (boutique, laboratoire, restaurant, hôtel, collectivité, etc.).

Choisir sa formation pour se reconvertir dans la pâtisserie ou la cuisine

Pour se reconvertir dans la pâtisserie ou la cuisine, il faut acquérir les compétences techniques et théoriques nécessaires à l’exercice du métier. Il existe plusieurs types de formations adaptées aux adultes en reconversion :

• Le CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle) pâtissier ou cuisinier : c’est le diplôme de base pour exercer ces métiers. Il se prépare en 2 ans après la 3e ou en 1 an en formation accélérée pour les adultes. Il comprend des cours théoriques et pratiques ainsi qu’une période de stage en entreprise. Il permet d’acquérir les savoir-faire essentiels pour réaliser des produits ou des plats selon les règles de l’art. Il peut être complété par une mention complémentaire (MC) ou un brevet professionnel (BP) pour se spécialiser ou se perfectionner.

• Le BTS (Brevet de Technicien Supérieur) hôtellerie-restauration option B art culinaire, art de la table et du service : c’est un diplôme de niveau bac + 2 qui forme des professionnels capables d’organiser et de gérer un service de restauration. Il se prépare en 2 ans après le bac ou en 1 an après un CAP ou un bac professionnel hôtellerie-restauration. Il comprend des enseignements généraux, professionnels et technologiques ainsi qu’une période de stage en entreprise. Il permet d’accéder à des postes à responsabilité comme chef de partie, chef de rang ou maître d’hôtel.

• Les écoles spécialisées : il existe des écoles privées qui proposent des formations diplômantes ou certifiantes en pâtisserie ou en cuisine. Elles s’adressent aux adultes qui souhaitent se former rapidement et intensivement à ces métiers. Elles offrent un enseignement pratique et théorique dispensé par des professionnels reconnus ainsi qu’un accompagnement personnalisé dans le projet professionnel. Elles délivrent des titres professionnels inscrits au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) ou des certificats d’école.

Financer sa formation pour se reconvertir dans la pâtisserie ou la cuisine

Se former à un nouveau métier représente un coût qu’il faut anticiper et financer. Il existe plusieurs dispositifs d’aide au financement de la formation pour les adultes en reconversion :

• Le CPF (Compte Personnel de Formation) : c’est un droit à la formation attaché à la personne tout au long de sa vie professionnelle. Il permet de cumuler des droits en euros en fonction du temps travaillé et de les utiliser pour financer tout ou partie d’une formation éligible. Il faut créer son compte sur le site moncompteformation.gouv.fr et choisir sa formation parmi celles proposées.

• Le FNE-Formation (Fonds National de l’Emploi) : c’est un dispositif qui permet aux salariés placés en activité partielle de bénéficier d’une prise en charge totale ou partielle de leur formation par l’Etat. Il faut se renseigner auprès de son employeur ou de son opérateur de compétences (OPCO) pour connaître les modalités et les formations éligibles.

• Le CSP (Contrat de Sécurisation Professionnelle) : c’est un dispositif qui s’adresse aux salariés licenciés pour motif économique. Il leur permet de bénéficier d’un accompagnement personnalisé, d’une indemnisation spécifique et d’une prise en charge totale ou partielle de leur formation. Il faut se renseigner auprès de Pôle emploi ou de son conseiller référent pour connaître les conditions et les démarches.

• L’AIF (Aide Individuelle à la Formation) : c’est une aide financière accordée par Pôle emploi aux demandeurs d’emploi qui souhaitent suivre une formation qui n’est pas financée par un autre dispositif. Elle permet de couvrir tout ou partie des frais pédagogiques, des frais annexes (transport, hébergement, restauration) et des frais de garde d’enfant. Il faut se renseigner auprès de son conseiller Pôle emploi pour connaître les critères et les modalités.