La gravité de la situation sanitaire actuelle crée de multiples complications sur le secteur économique. En effet, de nombreuses entreprises issues de domaines variés connaissent actuellement des perturbations importantes face aux initiatives prises pour réduire le risque de propagation de la pandémie.
L’État a récemment décidé de créer de nouvelles mesures en vue de réduire les impacts négatifs des décisions sur le développement des sociétés surtout celles qui en sont le plus touchées. Parmi ces décrets figure l’article 7 du projet de loi d’urgence sanitaire qui permet aux employeurs de décider sur l’organisation du temps pour ses salariés, dont la prise de congés payés. Une annonce qui n’a pas mis longtemps à avoir des avis divergents émanant des différentes entités.
Une décision pour garantir la reprise
Afin que les entreprises puissent retrouver son rythme et soient plus productives pour affronter efficacement la reprise économique après un arrêt important des activités, le gouvernement propose ici un assouplissement des règles. En sachant que les salariés représentent un capital important dans la continuité et la prospérité des entreprises, la nouvelle dérogation donne l’habileté aux employeurs d’organiser le temps pour chacun de ses salariés.
En outre, ce dernier peut décider d’imputer un congé de six jours en période de confinement (si l’enseigne n’est pas en activité partielle) et de remettre en question la validité des congés déjà octroyés, surtout pour le mois de mai. Chacune de ces décisions devra cependant être le fruit d’un accord collectif.
Mesure brutale pour les salariés
Cette décision très appréciée des entités de patronats passe moins bien du côté des syndicats. Les porte-paroles s’insurgent en effet face au manque de considération du gouvernement pour le dialogue social. Plusieurs salariés souffrent en effet d’ores et déjà de nombreuses tensions et d’une communication inexistante avec les employeurs et une telle sentence ne règlera sûrement pas les différends.
Une remise en question de l’exécution de cette décision de manière individuelle et selon la situation de chaque enseigne est fortement recommandée par les syndicats pour éviter de rompre la confiance entre patrons et travailleurs.